Lama Sidibé
Lama Sidibé de son nom de naissance Mamadou Lamarana Sidibé, né le dans le quartier populaire de Horé Fello à Mamou en république de Guinée[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]À l'âge de 19 ans, Lama Sidibé joue d'abord avec Bigné Doumbouya, saxophoniste à la paillote de Conakry, puis poursuit sa carrière musicale avec le groupe Nimba jazz de Nzérékoré. Quelques années plus tard, il fonde son premier groupe professionnel, « Muydhe » (Le Destin)[2].
En 1995, il produit son premier album à Abidjan. Ce n'est qu'en 1996 que Lama décide de mettre son album « A welilan » sur le marché[2]
Il rencontre Rougui Balde, PDG de Gris Gris productions, et signe avec elle pour un contrat de trois albums. Le premier album de la série s'intitule « Falaama » (Désir en poular), connait un certain succès et Lama Sidibé part en tournée dans toute l'Afrique de l'ouest. Il est ensuite invité à se produire en Europe et donne son premier concert à Aubervilliers (Paris) le , puis à Hambourg, Bruxelles, Amsterdam et Saint-Denis.
Le chanteur se rend ensuite en Amérique pendant cinq mois et parcourt les grandes villes américaines, notamment New York, Washington, Chicago et Indianapolis où il participe au festival[Lequel ?] de la ville. Il est le premier Africain à recevoir le trophée « African djembe Awards », un prix de récompense pour la promotion de la culture africaine aux États-Unis.
Alors que son album Falaama est à la tête du hit-parade national et dans les meilleures ventes de cassettes et cd en Guinée[3], Lama Sidibé entre en studio au Burkina Faso pour la réalisation d'un double album. Le premier se nomme « Seguelere » (Épervier en poular).
La Croix-Rouge guinéenne lui a attribué le titre d'ambassadeur de l'institution.[réf. nécessaire]
Festivales
[modifier | modifier le code]Avec son groupe musical SELLA FINDE, sous la conduite de son manager, Mamadou Mo Dinguiraye Diallo, Lama Sidibé participent a plusieurs rendez-vous musicaux lors des tournée en Afrique, en Europe et en Amérique dont entre autres :
- Participation à la première édition du festival mondial de la musique à varadero au Cuba en 2008 avec Daniel Cuxac[4] ;
- A Luanda en Angola avec le centre culturel Dr Agostinho Neto ;
- Au festival mondial des Arts Nègres à Dakar[5].
Discographie
[modifier | modifier le code]- 1996 : A welilan
- 1998 : Falaama
- 2003 : Seguelere
- 2010 Mbertde An Nden Waalike ( Tube planetaire)
- 2015 : Foutaproduit et sorti aux USA et Ko Allah Wallata sorti en Guinée
Singuel
[modifier | modifier le code]- 2024 ː Toumba Diakité[6]
Prix et reconnaissances
[modifier | modifier le code]- 2022 : Trophées d'excellence aux victoires de la musique guinéenne,
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sylvie Clerfeuille, « Lama Sidibé », sur Afrisson, (consulté le )
- « Frank Bessem's Musiques d'Afrique / Guinée : Lama Sidibé [FR] », sur www.musiques-afrique.net (consulté le )
- Souleymane Kaba, « Le chanteur Lama Sidibé, de retour âpres 6 ans ! », sur www.gnakrylive.com (consulté le )
- « Festival mondial de la musique à Varadero | Agenda Cuba », sur Routard.com (consulté le )
- « Programme du 3ème Festival Mondial des ARTS NÈGRES. Du 10 au 31 décembre PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
- Loupeguinee, « Lama Sidibé dédie un morceau à Toumba : « c'est un pardon que j'ai demandé au bon Dieu » », sur Loupeguinee, (consulté le )